PROTOCOLE DE GESTION

DES COMMOTIONS CÉRÉBRALES

 

Pour développer ou maintenir un environnement sain et sécuritaire, le Club de curling Laurier de Victoriaville désire encadrer ses participants afin d’adopter une approche préventive avec des mesures pour assurer un cadre sécuritaire pour ses membres.

La commotion cérébrale

La commotion cérébrale est une blessure invisible causée par un coup direct à la tête ou un impact à toute autre partie du corps qui transmet une force impulsive à la tête. C’est un mouvement rapide de va-et-vient de la tête qui fait en sorte que le cerveau heurte les parois de la boîte crânienne. Les symptômes observés par l’entourage ou rapportés par la victime peuvent varier d’un individu à l’autre et peuvent survenir jusqu’à 48 heures après l’impact.

Puisqu’une répétition de commotions dans un court laps de temps ou une mauvaise prise en charge peuvent avoir des incidences sur la santé physique et psychologique, la prudence exige d’abord de reconnaître les symptômes ou les circonstances pouvant avoir causé une commotion. Il importe ensuite d’appliquer des procédures reconnues pour leur efficacité à réduire l’aggravation de la blessure et à favoriser la reprise des activités intellectuelles, physiques et sportives.

À cette fin, le Club de curling Victoriaville propose le Protocole de gestion des commotions cérébrales du gouvernement du Québec qui s’arrime avec les outils préconisés par l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) et s’inspire des consensus internationaux ainsi que des commentaires des milieux sportif, scolaire et de la santé au sujet de la première version du protocole.

Mise en garde

Le présent protocole ne permet pas de diagnostiquer une commotion cérébrale et ne remplace pas un avis médical.

Le protocole rassemble les sections suivantes :

1. Détection (signalement d’un incident et retrait)

2. Période d’observation (vérification des symptômes et des signaux d’alerte)

3. Reprise graduelle des activités (intellectuelles, physiques et sportives)

4. Évaluations médicales (circonstances) – Responsabilité du participant

5. Communication et concertation (N/A)

6. Organigramme des étapes de la gestion d’une commotion cérébrale (Voir document en annexe)

7. Fiche de suivi (Voir document en annexe)

Sections

 

1) Détection et Retrait du participant

En présence d’un symptôme observé, d’un signalement, d’un impact significatif ou d’un mouvement brusque de la tête ou encore d’un doute, il faut agir avec prudence.

• Retirer immédiatement le participant de l’activité

• Ne jamais le laisser seul.

• Ne pas laisser le participant conduire son véhicule

 

 

2) Vérification des signaux d’alerte / symptômes

• Signaux d’alerte (symptômes nécessitant une évaluation médicale à l’urgence)

Perte ou détérioration de l’état de conscience ƒ

Confusion ƒ

Vomissements répétés ƒ

Convulsions ƒ

Maux de tête qui augmentent ƒ

Somnolence importante ƒ

Difficulté à marcher, à parler, à reconnaître les gens ou les lieux

Vision double ƒ

Agitation importante, pleurs excessifs ƒ

Problème de l’équilibre grave ƒ

Faiblesse, picotements ou engourdissement des bras ou des jambes ƒ

Douleur intense au cou

 

• Symptômes fréquents (symptômes ressentis par le participant ou observés par l’entourage) :

Maux de tête

Fatigue, troubles du sommeil

Nausées

Étourdissements, vertiges

Sensation d’être au ralenti

Problème de concentration ou de mémoire

Vision embrouillée

Sensibilité à la lumière et aux bruits

Émotivité inhabituelle

 

3) Reprise graduelle des activités

La période de repos initiale est d’au moins 48 heures.

La reprise des activités physiques et sportives peut s’amorcer après le délai de repos initial, mais seulement si les conditions suivantes sont remplies.

• Absence de signaux d’alerte et/ou symptômes

• Diminution graduelle des symptômes

• S’il n’y a pas d’augmentation de symptômes en lien avec l’activité

Une reprise graduelle des activités prévient les complications, contribue au maintien des liens sociaux et respecte la capacité de récupération du participant. Cependant, il importe de revenir à l’étape précédente si on observe une augmentation ou une réapparition des symptômes

 

4) Évaluations médicales.

• En présence de signaux d’alerte immédiatement après l’incident, dans les heures ou les journées qui suivent :

Obtenir une évaluation immédiate à l’urgence

• À l’apparition de symptômes, à l’aggravation des symptômes dans les heures ou les journées qui suivent, et en présence de symptômes qui persistent au-delà de 14 jours.

Consulter un médecin afin que celui-ci puisse poser un diagnostic.

 

 

 

 

 

En résumé

Lors de chute d’un participant avec un impact significatif direct à la tête ou d’un mouvement brusque de la tête.

1) Retirer immédiatement le participant de l’activité

a. Ne jamais le laisser seul

b. Ne pas le laisser conduire son véhicule

c. Faire la vérification des signaux d’alerte/Symptômes (voir organigramme)

2) S’assurer que le participant s’abstienne de participer pendant 48 heures, et ce, en l’absence ou diminution de symptômes.

 

 

 

Bibliographie

Le présent document a été basé sur le document suivant :

Publication réalisée par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Coordination et rédaction Direction de la sécurité dans le loisir et le sport Pour toute information Renseignements généraux Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur 1035, rue De La Chevrotière, 21e étage Québec (Québec) G1R 5A5 Téléphone: 418 643-7095 Ligne sans frais : 1 866 747-6626 Le présent document peut être consulté sur le site Web du Ministère: www.education.gouv.qc.ca. © Gouvernement du Québec Ministère de l'Éducation et de l’Enseignement supérieur, 2019 ISBN 978-2-550-84950-6 (PDF) Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019